La Police Nationale a rendu un dernier hommage au Commissaire de Police Ibrahima FOFANA, précédemment en service au Commissariat de Kolondièba, enlevé à notre affection ce vendredi 26 avril 2024, à la suite d’une longue maladie. Présidée par le Directeur Général Adjoint de la Police Nationale, Contrôleur Général Youssouf KONÉ, la cérémonie funèbre s’est déroulée, ce samedi 27 avril 2024, à l’École Nationale de Police, en présence de plusieurs autorités et une immense foule d’amis, de collègues et parents.
QUI ÉTAIT DONC FEU COMMISSAIRE DE POLICE IBRAHIMA FOFANA ?
Né, le 8 Décembre 1987 à Ségou, de Mady et de Tenin KOUYATE , après ses études secondaires sanctionnées par le Diplôme du Baccalauréat Malien (BAC), il s’est présenté au concours direct de recrutement des Elėves Sous-Officiers de Police en 2007. Déclaré définitivement admis aux épreuves de la visite médicale d’incorporation, il a été nommé Elève Sous-Officier de Police, le 11 juillet 2008. Après une brillante formation professionnelle avec succès, à l’École Nationale de Police Amadou TOURE dit Ghandi (ENP), il est déclaré admis à I’examen de fin de cycle des Sous-Officiers de I’ENP, puis nommé Sergent-Stagiaire de Police, le 07 décembre 2009, et affecté au Groupement Mobile de Sécurité de Bamako (GMS) pour le stage probatoire. Le 29 décembre 2010, il a été nommé Sergent de Police, 1er échelon.
Il a successivement servi dans les unités de Police ci-après : De 2010 à 2015, au Groupement Mobile de Sécurité de Bamako; De 2015 à 2017, au Commissariat de Police de Bandiagara; De 2017 à novembre 2020, au Commissariat de Police du 12ème Arrondissement. Le 16 novembre 2020, il a été nommé Elève Inspecteur de Police suivant un arrêté du MSPC. Le 03 juin 2022, il a été nommé Lieutenant de Police 4e échelon. Le 30 mars 2023, il a été nommé Elėve Commissaire de Police, puis Commissaire de Police le 27 février 2024. Du 1er mars 2024 à nos jours, il a servi au Commissariat de Police de Kolondièba, son dernier poste.
Militaire de la Police Nationale émérite, doté d’une conscience professionnelle aiguë et d’un sens élevé du devoir et de responsabilité, il était bien apprécié par ses différents chefs hiérarchiques, comme gros travailleur, dévoué, disponible et discipliné. Il laisse derrière lui une famille inconsolable.
L’Etat malien perd en toi un digne fils. Dors en paix, cher collègue.
Amen!